La bouffée d’optimisme, provoquée par les récentes réunions de l’Eurogroupe et des chefs d’état de la zone Euro sur la Grèce, est vite retombée. L’absence du FMI lors de la conférence de presse aurait dû alerter les marchés. En termes très simples, la situation est la suivante : le FMI veut des réformes structurelles, une baisse des dépenses et une décote sur la dette sauf pour sa part, l’Allemagne veut que le FMI participe mais ne veut pas décote sur la dette et la Grèce est prête à accepter à peu près n’importe quel impôt, stupide ou non, pourvu que les retraites soient intactes. Notre scénario central reste un accord approuvé par le Parlement grec, peut-être pas d’ici le 30 juin car un défaut sur les échéances FMI n’aurait pas nécessairement de conséquences graves [1], mais d’ici la fin de l’été. Cela dit, nous pensons qu’il est important d’examiner en détail les autres scénarios et notamment les ramifications politiques associées à l’examen de cet accord par le Parlement grec.